David Zwirner is pleased to present an exhibition of new work by Andra Ursuţa (b. 1979), on view at the gallery’s Paris location. This will be the Romanian-born, New York–based artist’s debut solo presentation with David Zwirner since the gallery announced representation in July 2020, and her first solo exhibition in France.

Over the past decade, Ursuţa has gained recognition for her inventive sculptural work that mines the darker undercurrents of contemporary society. Drawing from memory, nostalgia, art history, and popular culture and employing a variety of media, the artist transforms commonplace objects and materials into viscerally evocative sculptures and installations that give new, redemptive form to subjective experience. 

The exhibition will feature a group of new cast-glass sculptures that build upon a body of work the artist debuted at the 58th Venice Biennale in 2019. To create these figures, Ursuţa pushes everyday objects to their conceptual and physical limits in an elaborate process of duress and transformation. Using traditional sculptural techniques and cutting-edge technologies, the artist combines 3D scans of casts of her own body with cheap Halloween costumes and props, BDSM garments, “void fill” packaging, plastic tubing, bottles, and other materials, finally casting these complex assemblages in luminous, semi translucent glass. Colored glass is slowly melted under high heat, adding a further element of risk to an inherently unstable, essentially fluid medium, sometimes creating a swirling, marbled effect, other times presenting a vibrant shock of liquid, molten color from within. The detailed surface textures and seams captured in the casting process further enhance the tensions between interior and exterior, hard and soft, and containment and openness that characterize these hollow figures, viscerally identifiable as stand-ins for the human body, while also functioning as physical and metaphorical vessels.

Also on view will be a series of new photograms on velvet that further expand upon notions of chance and transformation. Made using Halloween props in an analog process, these works blur the indexical and projective functions of photography. Collectively titled False Hope, they appear to depict a skeletal arm (in some cases two arms) holding up a radiant staff and vary in their arrangement and color composition from work to work. However, the imagery remains deliberately ambiguous—the rays emanating from the torch-like form perhaps suggest hope piercing the darkness, yet can also be read as an ominous memento mori. Apparition-like, the image seems to emerge like a vision on the surface of the velvet, recalling the tricks of nineteenth-century spirit photography, or even acheiropoieta—religious icons that supposedly appear as though made without hands—while the skeletal form alludes to the historical trope of the triumph of Death, immortalized in the work of Pieter Bruegel the Elder and others. 

As the artist has noted, “The throwaway, cheap props that the culture uses to express its fear … I love that they are disposable, that they’re kind of like trash, but then, through these very elaborate processes, I can turn them into something that’s going to last.… That’s the idea, to take something very low culture and treat it with reverence.”1

Andra Ursuţa was born in 1979 in Salonta, Romania, on the Romanian-Hungarian border, and left for the United States in 1997. She moved to New York in 1999, and received a BA in art history and visual arts in 2002 from Columbia University, New York.

In 2018 to 2019, a solo exhibition of the artist’s work, Andra Ursuţa: Vanilla Isis, was presented at the Fondazione Sandretto Re Rebaudengo, Turin. Andra Ursuţa: Alps marked the artist’s first museum show in New York, which was on view at the New Museum in 2016. Ursuţa’s work has been the subject of solo exhibitions at prominent venues internationally, including the Kunsthalle Basel (2015); Institute of Contemporary Art, Miami (2014–2015); Hammer Museum, University of California, Los Angeles (2014); Kölnischer Kunstverein, Cologne (2014); and the Peep-Hole Art Center, Milan (2014). Ramiken Crucible, New York, presented the artist’s first solo exhibition, Andra Ursuţa: The Management of Barbarism, in 2010.

Her work has also been included in important group exhibitions, such as the 58th Venice Biennale (2019); The Warmth of Other Suns: Stories of Global Displacement, The Phillips Collection, Washington, DC (2019); The Trick Brain, Aïshti Foundation, Beirut (2017–2018); 15th Istanbul Biennial (2017); High Anxiety: New Acquisitions, Rubell Family Collection, Miami (2016–2017); 13th Lyon Biennale (2015–2016); Artists and Poets, Secession, Vienna (2015); Busted, The High Line, New York (2013–2014); 55th Venice Biennale (2013); Expo 1: New York, MoMA PS1, New York (2013); and Ostalgia, New Museum, New York (2011).

The artist’s work is held in public collections worldwide, including the Aïshti Foundation, Beirut; DESTE Foundation for Contemporary Art, Athens; Fondazione Sandretto Re Rebaudengo, Turin; Hammer Museum, University of California, Los Angeles; Institute of Contemporary Art, Miami; and the Rubell Museum, Miami. Ursuţa lives and works in New York.

In memory of Sven Sachsalber

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Sara Chan +44 20 3538 3165 sara@davidzwirner.com

Image: Installation view, Andra Ursuta: Void Fill, David Zwirner, Paris, 2021

1Andra Ursuţa, interview with Taylor Dafoe, “Peer Inside the Otherworldly Studio of Andra Ursuţa, a Sculptor Who Transforms Horror-Movie Props Into Eerie Totems,” Artnet (November 18, 2019), accessed online. 

 

David Zwirner a le plaisir de présenter une exposition d’œuvres nouvelles d’Andra Ursuţa (née en 1979) dans les espaces de sa galerie parisienne. Ce sera la première exposition personnelle de l'artiste d'origine roumaine, basée à New York, organisée par David Zwirner depuis l’annonce de sa représentation en juillet 2020,et sa première exposition individuelle en France.

Au cours de la dernière décennie, Ursuţa a acquis une reconnaissance internationale pour son travail sculptural novateur qui explore   les sombres courants sous-jacents de la société contemporaine. Puisant dans la mémoire, la nostalgie, l'histoire de l'art et la culture populaire et faisant appel à différents types de médiums, l'artiste transforme objets et matériaux familiers en sculptures et installations viscérales et évocatrices, qui donnent une dimension nouvelle et rédemptrice à l’expérience subjective.

L'exposition présentera des nouvelles sculptures en verre moulé qui font suite à un ensemble de pièces que l'artiste avait présenté lors de la 58e Biennale de Venise en 2019. Pour créer ces figures, Ursuţa repousse à l’extrême les limites conceptuelles et physiques d’objets du quotidien par le biais d’un processus sophistiqué de force et de transformation. Utilisant à la fois les techniques traditionnelles de la sculpture et des technologies de pointe, l'artiste combine des scans 3D de moulages de son corps, des accessoires et déguisements bon marché d'Halloween, des vêtements BDSM, des emballages dits “void fill(pour combler les vides), des tubes en plastique, des bouteilles et d'autres matériaux, pour finalement mouler ces assemblages complexes dans un verre lumineux, semi-translucide. Le verre coloré est fondu lentement à haute température, ajoutant un élément de risque supplémentaire à un médium intrinsèquement instable, essentiellement fluide, créant parfois un effet tourbillonnant et marbré, ou présentant dans d’autres cas  un choc vibrant de couleur liquide, comme fondue de l'intérieur. Les textures et jointures en surface,capturées à travers le processus de moulage, renforcent encore les tensions entre intérieur et extérieur, solide et malléable, rétention et ouverture, qui caractérisent ces figures creuses, instinctivement identifiables en tant que substituts du corps humain, tout en fonctionnant comme des vaisseaux à la fois physiques et métaphoriques.

L’exposition présentera également une série de nouveaux photogrammes sur velours explorant les notions de hasard et de transformation. Réalisées via un procédé analogique, ces œuvres viennent brouiller les fonctions d'indexation et de projection de la photographie. Intitulé False Hope, cet ensemble de pièces semble dépeindre un bras squelettique (dans certains cas, deux bras) tenant une baguette lumineuse, avec des variations de couleurs et d’arrangements d’une œuvre à l’autre. Cependant, ces images demeurent délibérément ambiguës - les rayons émanant de la forme de torche suggèrent peut-être un espoir perçant à travers l'obscurité, mais elles peuvent également être perçues comme un sinistre memento mori. Telle une apparition, l'image semble émerger comme une vision à la surface du velours, rappelant les tours de passe-passe de la photographie spirite du XIXe siècle, ou encore les images acheiropoïètes (ces icônes miraculeuses qui apparaissent supposément de manière inexpliquée), alors que la forme squelettique fait allusion à la métaphore historique du triomphe de la Mort, immortalisée par Pieter Bruegel l'Ancien et bien d'autres encore.

Comme le remarque l'artiste, "les accessoires jetables et bon marché que nos cultures utilisent pour exprimer leurs peurs... J'aime qu'ils soient jetables, qu'ils soient un peu comme des déchets, mais qu’ensuite, grâce à des processus très élaborés, je puisse les transformer en quelque chose qui va durer... C'est toute l'idée, de prendre quelque chose de “culture bas de gamme” et de le traiter avec révérence".1

Andra Ursuţa est née en 1979 à Salonta, en Roumanie, à la frontière roumano-hongroise avant d'émigrer aux États-Unis en 1997. Elle s'est installée à New York en 1999 et a obtenu une licence en histoire de l'art et en arts visuels en 2002 à l'université de Columbia, New York.

De 2018 à 2019, une exposition personnelle de l'artiste, Andra Ursuţa: Vanilla Isis, a été présentée à la Fondazione Sandretto Re Rebaudengo, à Turin. Andra Ursuţa: Alps au New Museum en 2016 a marqué la première exposition institutionnelle de l'artiste à New York. Le travail d’Ursuţa a fait l'objet d'expositions individuelles dans des institutions internationales, notamment à la Kunsthalle de Bâle (2015), à l'Institute of Contemporary Art de Miami (2014-2015), au Hammer Museum de l'Université de Californie à Los Angeles (2014), au Kölnischer Kunstverein de Cologne (2014) et au Peep-Hole Art Center de Milan (2014). La galerie Ramiken Crucible de New York a présenté la première exposition personnelle de l'artiste, Andra Ursuţa: The Management of Barbarism, en 2010.

Son travail a également été présenté dans d'importantes expositions collectives: 58e Biennale de Venise (2019); The Warmth of Other Suns: Stories of Global Displacement, The Phillips Collection, Washington, DC (2019); The Trick Brain, Aïshti Foundation, Beyrouth (2017-2018); 15e Biennale d'Istanbul (2017); High Anxiety: New Acquisitions, Rubell Family Collection, Miami (2016-2017); 13e Biennale de Lyon (2015-2016); Artists and Poets, Secession, Vienne (2015); Busted, The High Line, New York (2013-2014); 55e Biennale de Venise (2013); Expo 1: New York, MoMA PS1, New York (2013); et Ostalgia, New Museum, New York (2011).

Les œuvres de l'artiste font partie de collections de premier plan dans le monde entier dont celles de la Fondation Aïshti, Beyrouth; de la Fondation DESTE pour l'art contemporain, Athènes; de la Fondazione Sandretto Re Rebaudengo, Turin; du Hammer Museum, Université de Californie, Los Angeles; de l’Institute of Contemporary Art, Miami; et du Rubell Museum, Miami. Andra Ursuţa vit et travaille à New York.

 

À la mémoire de Sven Sachsalber.


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Sara Chan +44 (0)20 3538 3165 sara@davidzwirner.com

Philippe Fouchard-Filippi +33 (0)1 53 28 87 53 info@fouchardfilippi.com

 

Image: Installation view, Andra Ursuta: Void Fill, David Zwirner, Paris, 2021

1Andra Ursuţa, interview avec Taylor Dafoe, “Peer Inside the Otherworldly Studio of Andra Ursuţa, a Sculptor Who Transforms Horror-Movie Props Into Eerie Totems,” Artnet (18 novembre, 2019). 

 

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